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Mes découvertes dans le Paris ésotérique
Comme beaucoup de parisiennes, j'aime arpenter ma ville dans tous les sens.
Un jour, il y a quelques années déjà, je fis la découverte du manuel " l'ésotérisme à Paris" de Nicolas Ponse.
La seule chose qui m'intéressa à l'intérieur est il faut bien le dire : Les lieux ésotériques.
En tant que médium, je connaissais déjà la rue colbert, à visiter le soir, quand il n'y a plus personne, c'est des ressentis à n'en plus finir...
Je connaissais aussi l'auberge de Nicolas Flamel, rue de montmorency près de beaubourg...
Nicolas Flamel, né en 1330, fut copiste, notaire et libraire.
Tout bascule le jour où un étranger lui vendit un livre pour deux florins. C’est ce Manuscrit d’Abraham le Juif, supposé contenir le secret de la fabrication de la Pierre philosophale qui allait changer sa vie et celle de sa riche épouse, Dame pernelle. Il se transformera alors en alchimiste et vouera sa vie au décryptage du grimoire.Sa recherche ne sera pas motivée par la cupidité mais par un élan spirituel. Après trois années d’un labeur sans relâche, il atteignit enfin son but. Selon l’un de ses testaments, il serait parvenu à découvrir la secret de la Pierre philisophale, gage d’éternité, et le moyen de transmuter le plomb en or, le 25 avril 1382. D’après ses propres dires, Nicolas Flamel ne créa l’or que trois fois.
Lui et Pernelle vivaient modestement et utilisèrent leurs richesses pour aider leurs prochains. Nicolas Flamel a financé quatorze hôpitaux et construit trois chapelles, sept églises et quelques maisons.
En 1407, Flamel et sa femme, Dame Pernelle, font construire une maison de trois étages au 51 rue de Montmorency, nichée dans le 3e arrondissement de Paris. Ils l’aménagent en auberge pour les pauvres, destinée à servir de refuge aux sans-logis de l’époque. En échange, ils leur demandaient seulement de dire quelques prières, comme en témoigne l’inscription sur la corniche, restaurée au début du xxe siècle.
Cette auberge est toujours ouverte et sert encore de restaurant aujourd'hui...
La maison de victor Hugo, place des vosges, en visite libre, est un pélerinage spirite incontournable.
On peut y voir le célèbre guéridon spirite que le grand poète utilisait lors de ses fameuses scéances.
"une table à 3 pieds me dicte des vers par des frappements, et des strophes sortent de l'ombre "
La place du Panthéon, près du jardin du Luxembourg, temple des grands hommes de la république.
C'est à la cellule 23 que repose Sadi Carnot, seul président de la république a avoir fait régulièrement tourner les tables.
Pragmatique, il confiait dailleurs, à ce sujet, aux journalistes venus l'interviewer : " Je suis spirite et disciple d'Alan Kardec, mais catholique par raison d'état"...
Le cimetière du Père Lachaise est un endroit très connu du monde de l'ésotérisme.
Un parcours peut même y être envisagé...
Nous commencerons donc par la tombe d'Allan Kardec, chef de file du spiritisme.
Ses premières scéances eurent lieu rue de la grande batelière dans le 10ème ardt de Paris.
A sa mort son mausolée de père lachaise, en forme de dolmen deviendra la mecque des spirites.
Il attire toujours des fans et des curieux du monde entier.
Au fronton, le crédo spirite " Naitre, mourir, renaitre et progresser toujours; telle est la loi"
Ensuite, nous irons rendre visite à Ruffina Nogerath, appelée aussi "bonne maman"
Sa tombe est un exemple de tombe bouillotte, alors qu'il gèle à pierre fendre, les inconditionnels viennent s'y réchauffer.
Ceux qui souffrent d'affections oculaires, ont aussi pris l'habitude de venir.
Gérard D'encausse dit Papus, est aussi devenu un lieu de rendez vous.
Médecin, né d'une mère gitane et d'un père philosophe gascon, fut le grand maître de l'ordre martiniste.
il est l'auteur d'un travail encyclopédique embrassant des domaines aussi divers que le tarot, le magnétisme ou la voyance.
Gabriel Delanne, médium, spirite et guérisseur fameux, semble être le lieu de rassemblement des personnes souffrant des pieds. Un oeillet rouge y est souvent déposé en forme de remerciement.
Mademoiselle Lenormand, Les voyants débutants, et les plus aguéris, viennent la remercier, et parfois y déposer des cartes tirées de leur jeu.
Un autre endroit très marquant :
Le gibet de montfaucon, situé rue de la grange aux belles...
Edifié en 1250, le gibet supportait jusqu'à 48 pendus... Les exécutés furent enterrés sur place.
Pas étonnant alors que certains des habitants se plaignent de cauchemars...
et voila un petit peu de Paris ésotérique...
Tags : spirite, paris, nicolas, rue, flamel
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