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    Comme vous le savez, j'écris des nouvelles de temps en temps, or l'une d'entre elle participe à un concours...
    Voici le lien : link
    Alors si vous voulez bien voter pour elle, j'en serai très heureuse.
    Merci à tous... 

     

     

     


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    Jardin des fleurs 491

     

     

     

    Un texte que j'ai écrit le 4 juillet 2011...

     

     

    "Ils venaient juste de tourner au coin de la rue..."

     

     

    Elle se rappelle, son histoire avec Andrew, le prof de français, lorsqu'elle était dans sa dernière année d'études.


    Ils n'auraient pas dûs, mais il s'aimaient, du moins le croyait elle.


    Elle est vite tombée enceinte, malgré la désapprobation croissante de ses parents envers Andrew.


    Si elle croyait en leur avenir commun, eux n'y croyaient pas du tout.

     

     

    Andrew avait 20 ans de plus qu'elle, ils fêtèrent son anniversaire à la fin du deuxième semestre.


    Il devait partir en campement avec d'autres profs, lui avait il dit, juste pour se reposer un peu après l'année scolaire.


    Lorsqu'il oublia de lui écrire, elle l'excusa.


    Lorsqu'il oublia de rentrer à la date prévue, elle l'excusa, disant à qui voulait bien l'entendre, qu'il avait surement prolongé.

     

     

    Lors de la nouvelle rentrée, elle alla dans son ancien établissement afin de le rencontrer, il avait surement plein de choses à lui raconter...


    On lui appris qu'il avait changé d'établissement, et de lieu d'habitation, il habitait désormais à l'autre bout des états unis.


    Plus jamais elle n'eut de ses nouvelles.

     

     

    Et, que son père avait peut être, malgré ses nombreuses dénégations, raison.

    Bien, qu'au fond d'elle même, elle l'attendait encore.

     

     

    Sa chance, ses parents la protégèrent jusqu'à son accouchement.

    Elle trouva rapidement un emploi, et pû se loger décemment dans une petite maison à côté de ses parents.

     

     

    "Ils avançaient tout doucement..."

     

     

    Lorsque Gil est né, il fut très rapidement doté de l'amour et de la tendresse de toute sa famille.


    C'est un enfant joyeux, turbulent cependant, et, pas toujours obéissant.

    Il aime grimper aux arbres, travaille moyen dans ses études, aimait aider son grand père au magasin.

     

     

    Il fut comme désoeuvré lorsque son grand père prit sa retraite, mais passa encore beaucoup de temps avec lui, dans son jardin.

     

     

    Gil est un charmant jeune homme, toujours souriant, facétieux.

     

     

    Elle ne l'a vu pleurer que deux fois, lors du décès de chacun de ses grands parents.

     

     

    C'est entre elle et son fils, une très belle histoire d'amour, d'affection, de tendresse. 


    Ils s'adorent.

     

     

    Elle se rappelle, lors des 6 ans de Gil lorsqu'il est monté pour la première fois sur un cheval.


    Elle se rappelle de sa première dent de lait, de la petite souris.


    Il est là, lui souriant, lui montrant fièrement la pièce de 50 cents que la souris avait déposé sous son oreiller.

     

     

    "Ils avancent toujours..."

     

     

    Elle frissonne.


    Elle se souvient du jour où il a eut un accident avec son bolide.


    Heureusement, plus de peur que de mal, le docteur avait juste platré sa jambe gauche.

     

     

    Gil ses beaux cheveux bruns, ses mains remplies de cambouis, a choisi la mécanique où il excelle.

     

     

    Elle se rappelle lorsqu'il est tombé amoureux de sa maîtresse d'école.


    Il coupait alors les fleurs de son jardin, et lui en ramenait de beaux bouquets.

    Elle voit alors son sourire charmant, et surtout cajoleur, le même sourire d'Andrew, qui l'avait séduite alors.


    Son fils lui ressemble, bien qu'il ait les cheveux et le petit nez de sa mère.

     

     

    Il a grandi Gil, et il a commençé à s'occuper d'oeuvres de charité, c'est lors de l'une d'entre elles qu'il a rencontré ceux qui devinrent alors ses meilleurs amis, John, et Henry.

     

     

    Elle se rappelle, ils venaient le chercher à la maison, et étaient toujours bien gentils avec elle.


    Elle se rappelle, très tôt, Gil l'a aidé à faire ses courses, son ménage, le jardin, et même du bricolage dans la maison.


    C'est avec John, et Henry, qu'ils ont réparé une partie de la toiture...

     

     

    "Ils avancent toujours, dépassant les maisons de ses voisins, et semblant regarder vers elle."


    Elle se mit à trembler...

     

     

     

    Elle se rappelle, Gil avec sa petite amie, Dorothée, elle était très gentille.


    Ils ont rencontré leurs amies en même temps avec John et Henry, et ils vont danser ensemble.


    Ils s'amusent beaucoup, tandis que Gil a commencé à travailler dans un garage, et attend d'ouvrir le sien.


    Puis Dorothée s'est amourachée d'un autre jeune homme, et a signifié son congé à Gil.


    Il fut triste, refusa les sorties avec ses amis.

     

     

    Un jour John vint à la maison, dans un bel uniforme.


    Il s'était engagé, c'était la guerre en europe, et il comptait bien s'y rendre afin d'y aider les alliés.


    Henry y est parti depuis deux mois, déclarat il à Gil.


    Gil, son Gil, décida alors de s'y rendre, de s'engager dans l'armée de notre pays.

     

     

    Je m'en suis posée des questions se dit elle : mal d'amour, besoin de se sentir homme ?

     

     

    Il lui a juste déclaré lors de son départ :


    - Maman quand je reviens, ne t'inquiète pas, je fonde une famille, et je resterai toujours prêt de toi. Je serai toujours là pour toi.

     

     

     

    "Inéxorablement ils avançaient, tandis qu'elle, pensant ainsi échapper à la douloureuse évidence se présentant devant elle, reculait petit à petit..."

     


    Son corps criait non, son être criait non, son coeur s'emballait, les larmes roulèrent sur ses joues.


    L'un d'entre eux, tenait ce qui ressemblait à un petit paquet plat, sur ses deux mains.


    Elle commença à distinguer les trois couleurs du drapeau plié, bleu, rouge, blanc...


    Elle distingua la médaille posée sur le drapeau.


    Elle eut un sursaut.


    Dignité, peur, effroi ?

     

     

    - NNNNNOoooooonnnnnnnnnnn !

     

     

    Son hurlement fit sortir ses voisins restés derrière leurs fenêtres, guettant ainsi de loin, la personne qui bénéficierait en cette journée, de la mauvaise nouvelle.

     

     

    - NNNNNOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !

     

     

    Elle s'écroula sur le sol.

     

     

     

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