• En général, le pentacle est un sceau magique qui contient des symboles (figures géométriques, lettres hébraïques, mots latins, ...) qui ont le pouvoir d'évoquer des puissances invisibles.

    Le pentacle est souvent identifié au pentagramme quand celui ci est représenté sous forme d'étoile à cinq pointes, mais il peut aussi être tracé sous forme de pentagone.

    Le pentagrame est attesté pour le première fois en Mésopotamie en tant que symbole astronomique.

    Plus tard, on le retrouve chez les pythagoriciens, où il représentait la hygieia (santé en grec).
    Au sein de cette école philosophique, chaque pointe du pentagramme indiquait un des quatre éléments fondamentaux du monde (eau, terre, feu, air), plus un cinquième mystérieux et divin appelé idéa ou iéron.

    Dans le paganisme gréco-romain, le pentagramme était un symbole lié aux déesses Vénus et Koré.

    Dans le christianisme, le même symbole évoquait les cinq sens et la santé : les cinq extrémités pouvaient aussi signifier les cinq blessures reçues par le Christ sur la croix (mains, pieds et coté).

    Dans les romans de la Table ronde, le pentagramme était le symbole du chevalier Gauvain.

    Il est devenu ensuite un symbole de foi pour les néo-païens (spécialement la wicca, liée au culte des sorcières) :
    Ceux ci reprennent le signe pythagoricien en y ajoutant un cercle qui entoure l'étoile et qui est censé indiquer l'harmonie universelle qui lie ensemble tous les éléments.

    Dans la franc-maçonnerie, le pentagramme est devenu ce que l'on appelle l'étoile flamboyante.






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  • Le scarabée est connu surtout comme un symbole égyptien.

    On le trouve souvent représenté avec un soleil entre ses pinces, car c'est, en effet, un symbole solaire.

    Cette association apparemment étrange vient du fait que le scarabée est censé renaître de sa propre décomposition, comme le soleil qui se lève des ténèbres où il s'est couché.

    D'ailleurs le scarabée correspond au dieu Khépri, celui qui vient à l'existence, seigneur du soleil et de la renaissance.






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  • L'oeil est le symbole de la vue et de la connaissance, car voir c'est connaître.

    Dans le monarchisme chrétien des origines, ouvrir les yeux de l'esprit, c'est acquérir la connaissance des mystères célestes.

    En tant que symbole, l'oeil se réfère souvent à l'omniscience de la divinité, et donc à sa justice.

    L'oeil d'Horus, oudjat arraché par Seth lors d'un combat avec le dieu faucon et miraculeusement reconstitué par Thot, est un symbole éguptien de protection, de guérison et de vision de l'invisible, on le trouve sous forme d'amulette ou sur les sarcophages :

    - Peint sur les bateaux, il leur permettait de "voir", c'est à dire de tenir le cap.

    Dans la franc-maçonnerie ainsi que dans le christianisme, l'oeil (généralement inscrit dans un triangle comme sur le dollar américain) représente la connaissance divine et le saint esprit (oeil de la trinité).

    Dans la mythologie nordique, Odin donna un de ses yeux à la fontaine de Mimir en échange de la sagesse.

    Le troisième oeil du dieu indien Shiva (le feu alors que les deux autres sont le soleil et la lune) est toujours fermé car il représente la connaissance transcendante qui brûle tout ce qu'elle perçoit.

    Shiva est dailleurs le dieu qui est censé détruire pour renouveler, dieu de la création mais aussi de la destruction.






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  • Selon le mythe, le labyrinthe a été construit à Cnossos pat Dédale suivant la volonté du roi crétois Minos.

    En ce lieu hanté par le minotaure étaient enfermés des jeunes athéniens condamnés à mort :

    Les athéniens avaient auparavant tué le fils de Minos Androgée, et c'est donc après avoir été vaincus par le roi crétois qu'ils furent contraints d'envoyer tous les neuf ans quatorze jeunes destinés au labyrinthe en guise de tribut.

    Ce sera Thésée qui vaincra le terrible monstre et qui sortira ensuite du labyrinthe, grâce au fil que la fille du roi, Ariane, lui a donné.

    Au delà de la mythologie grecque, le concept de labyrinthe se retrouve dans de nombreuses cultures :

    - Il est par exemple gravé sur le sol des cathédrales.
    - On le retrouve dans la franc-maçonnerie.
    - On le trouve aussi dans le mandala bouddhiste.

    En tant que symbole de protection qui cache un centre sacré, auquel pourra accèder seul celui qui surmontera l'épreuve des détours :

    - La détermination contre les distractions.

    Le mal, au contraire, ne pourra menacer le trésor ainsi protégé.

    Pour l'alchimiste, le labyrinthe, appelé "labyrinthe de Salomon", est le symbole de son art et de ses difficultés.






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  • Dans toutes les traditions orientales, le chat est un symbole important, quoique ambivalent :

    De mauvais augure au Japon, il est le seul avec le serpent à ne pas s'émouvoir de la mort du bouddha indien.

    Le chat est plus positif dans la religion égyptienne, où il est l'attribut de la déesse Bastet, celle qui terrasse les puissances du mal.

    Dans la kabbale juive, ainsi que dans l'iconographie chrétienne, le chat est l'un des symboles du péché, notamment s'il s'agit d'un péché sensuel.

    Dans l'islam, le chat est un animal magique, surtout si il est noir : il possède sept vies et peut être la forme choisie par les djinns pour se manifester dans le monde.







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